Enfin arrivée à Toulouse !!
Relaxe dans le petit café bistrot “Les américains”, je prends plaisir à débuter ce récit.
Ça part en force côté surprise ! Approchant de la Gate 64 j’entends la mélodie au piano “un départ” d’Alexandra Stréliski joué par un jeune homme. Je prend plaisir à l’écouter pendant plus d’une heure, c’est d’un délice pour l’âme ! J’ai pu le remercier pour ce moment et discuter avec lui longuement. Jeune homme d’environ 18-19 ans, passionné, apeuré de l’avion, arrivé 6 heures avant son vol juste pour prendre le temps de se calmer à pouvoir pianoter, travaillant à Montréal et se dirigeant vers Mexico rejoindre son père malade pour quelques mois afin de l’aider sur la ferme familiale. Avant de partir, il m’offre une petite mélodie “mains sur mains”... déjà hâte de revenir au Québec pour rejouer de cet instrument. Une belle rencontre, belle énergie...
Un vol direct de moins de 7h avec turbulences mais somme toute agréable. J’ai fait la rencontre d’Isabelle, une mère magnifique et dévouée. Son histoire : elle revient chez elle (j’ai oublié la ville) après avoir été reconduire son fils de 18 ans à Montréal. 3 semaines à ses côtés pour l’accompagner dans ce nouveau départ, une entrée dans ce monde d’adultes qu’est l’université. Une mère fière de son fils, qui trouve la séparation difficile, qui s’ennuie déjà. Agréable fut de discuter de mes récits montagneux de cet été, de ma passion de la randonnée, de tout et de rien en toute simplicité. Beaucoup de rires, de sourires. Merci d’avoir épanché mes larmes quand j’ai réalisé que j’accomplissais enfin mon rêve de mettre mon pied en Europe, d’être restée à mes côtés pour ce “premier pas”.
Moralité : Frappant est de constater comment, quand on s’ouvre aux gens, on réalise que chacun a ses batailles, un chemin à parcourir. Si courts moments, chargés de sens. C’est bien là tout le charme de croiser ces visages aux milles voies.
Un mot : Ultreïa
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